Le concept de l'ordonnance : Non, ce n'est pas comme une prescription de pilule. C'est plutôt une manière de faire avaler au Parlement la couleuvre de l'ultralibéralisme sans s'embarrasser des gen-te-s qu'on vient à peine d'élire. En gros, Macron fait voter une « loi d'habilitation » : pendant une durée déterminée (ici un an), il peut légiférer sur un domaine particulier sans que le Parlement ait son mot à dire. Merci la séparation des pouvoirs, bye bye c'était sympa d'être venue. La « flexibilité », c'est la sécurité. Et ton père, c'est Musafa du roi lion ? Sur le ton de « le chômage c'est la faute au code du travail », et les « licenciements, c'est la faute aux ouvriers » (on ne parle pas des ouvrières, hein, de toute façon il faut croire qu'elles n'existent pas pour la Team Macron). Dans le même style, il y a aussi « Pauvres patrons en difficulté », etc etc. Bref, il est temps de revenir à quelq...
Alors qu’on vient de fêter les 40 ans de la loi autorisant l’IVG en France, voici un article qui revient sur le contexte du vote de cette loi, et notamment sur la façon dont elle a été reçue par les féministes. Cet article vient de paraître dans le dernier D’Ebats Féministes. Il a été écrit par Christiane, qui s’est battue pour le droit à l’avortement dans les années 70, et qui est toujours militante au Planning Familial 69 (Super Féministe l’avait interviewée l’année dernière). La loi promulguée le 17 janvier 1975 n’est pas la loi Veil, elle est la loi DES femmes qui, nombreuses, unies et déterminées se sont battues pour l’arracher. Cette loi n’aurait pas existé sans, aux côtés de Simone Veil, Gisèle Halimi, Simone de Beauvoir, Monique Antoine [1] , Annie Ferrey-Martin [2] , Simone Iff, les 343 du manifeste et toutes les militantes du MLAC (Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception), de Choisir la Cause des femmes, du Planning Famili...
Les Suceuses de l'Ouest ? Dans un post Superféministe? Non non pas d'excès de mojito et/ou de chicha en ces débuts de ramadan mais bien la triste réalité du patriarcat de ce doux monde capitaliste qui nous rattrape... Voyez plutôt . Comme dirait ma pote Lara Neutron, un bel exemple de slut shaming... Mais après tout, pas mal d'entreprises et de publicitaires sont de fervents admirateurs de la pub sexiste (souvenez-nous de la campagne Williams il y a quelques mois, qui mettait en scène un jeune homme fraîchement rasé, pouvant reposer sa délicate joue sur une douce poitrine féminine...rôle féminin dont la tête n'était même pas cadrée, car chez Williams on a le sens des priorités). D'ailleurs, comme l'a assuré la standardiste de "Aspiterre France", formidable entreprise d'aspiration de détritus à l'origine des Suceuses de l'Ouest, aujourd'hui pour vendre le moindre bout de savon, on met des filles nues... Pourquoi donc est-ce parti...