Du rififi sur le droit à l’IVG



Sortez vos stylos virtuels : plusieurs pétitions circulent en ce moment contre les remises en cause politiques, législatives ou économiques de l’avortement un peu partout en Europe.



• Commençons par l’Espagne : la toute nouvelle loi sur l’avortement fait l’objet actuellement d’un âpre débat politique. La droite conservatrice menace non seulement de durcir les conditions d’accès à l’IVG, mais également de remettre en cause l’accès à la contraception d’urgence ainsi que l’éducation à la sexualité à l’école (selon le principe réac’ largement répandu que l’information incite à la sexualité).

La Fédération espagnole de planification familiale se mobilise contre ces modifications de la loi et vient donc de lancer une pétition internationale qui dénonce ce projet et demande le respect de l’autonomie des femmes.

Une version traduite de cette pétition peut être lue sur le site du Planning :


Et pour signer en ligne :





• Autre mobilisation en cours : en Belgique où se multiplient les intimidations à l'égard des femmes ou envers des professionnels de la santé pratiquant des avortements. Les anti-IVG de mobilisent aussi sur le terrain de la loi. C’est pourquoi de nombreuses associations ont créé une plateforme « pour la défense du droit à l'avortement pour toutes les femmes du monde ».
Elles organisent un grand débat  le 28 février et surtout un rassemblement le 24 mars à Bruxelles. Au-delà de la situation belge, la plateforme a lancé un manifeste pour la défense de l’avortement en Europe.
        Pour signer le manifeste :




• Enfin en France, les graves remises en cause de l’IVG que l’on connaît actuellement sont directement liées aux conséquences des politiques de santé menées ces temps-ci : restructurations hospitalières, regroupements et fermetures d’unités de soins… L’accès à l’IVG devient de plus en plus difficile et inégalitaire selon les territoires. On a ainsi constaté sur la région parisienne une remontée inquiétante des demandes d’orientation à l’étranger suite à l’impossibilité de trouver une place à temps dans le système français.

Autre exemple : un changement dans la tarification de la vacation des médecins pratiquant l’IVG. A 50 € pour 4 heures à l’hôpital, il va être de plus en plus difficile de trouver des médecins volontaires pour faire des IVG : dans un contexte où la démographie médicale voit les médecins qui se sont engagé-e-s dans cette pratique lors de la légalisation de l’avortement en France prendre peu à peu leur retraite, où les études de médecine laissent très peu de place à cette question, où l’IVG reste perçue comme un acte dévalorisé… on a de quoi être inquiet-e-s.
C’est la Plateforme IVG, collectif Isérois pour la défense de l'avortement, des contraceptions et des sexualités, qui nous a alerté-e-s sur cette question en lançant une pétition, une initiative locale mais qui concerne bien sûr tout le territoire français.

Pour lire et signer cette pétition :




N’hésitez pas à signer et à faire circuler dans vos réseaux. 

                                                                                                        Antoinette FonK


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